A première vue, l’on jure par tous les Saints de la contrée, qu’il est impossible que l’on puisse être dans une commune qui se situe au bord de la mer. Dès que les « marécages » produits par les pluies sont séchés, c’est de facto la poussière qui s’installe, commençant à suffoquer les gens et cendrer le paysage. Pourtant, La Senia, la fameuse Senia de tous les temps, le poumon économique d’Oran, ne manque ni de moyens et ni d’argents pour qu’elle puisse s’éviter la regrettable situation où elle se trouve … La Senia, c’est l’université, c’est l’aéroport international, c’est encore mieux, la Zone industrielle, peut-être la plus grande de la région. Que s’est-il passé au fait ? Cette situation aurait pu être justifiée, si l’on est dans une de ces petites communes pauvres et fraîchement désenclavées, de l’Algérie profonde. Il y a certainement, quelque chose qui ne va pas dans cette piètre situation. Bien sûr, le suivi et le contrôle n’existent pas, pour que l’on puisse exiger des comptes aux responsables locaux, sur les comment et les pourquoi. L’autre revers de la médaille, c’est la société civile qui annonce solennellement son absence. Donc, juste ces deux facteurs, sont suffisamment capables de dégénérer vers un tel état. Ni les électeurs – citoyens, ni les responsables directs ou indirects, ne sont là, afin de demander des comptes à ces gens qui bouffent des budgets faramineux, pour qu’à la fin, l’on aille se trouver avec une Senia travestie en Kandahar. Finalement, l’on se contenterait de dire que, La commune ou la daïra de La Senia ne devrait absolument faire exception, du moment que ce sont les mêmes réflexes, les mêmes mentalités, les mêmes techniques clopinantes de gestion qui sévissent partout ..Je ne sais pas, au fait, ce qui va empêcher les autorités municipales à renforcer les moyens d’entretien de la ville. C’est quoi au juste, doter la ville d’un réseau d’évacuation des eaux pluviales. Pourquoi les citoyens de cette ville n’auraient pas d’autres choix, exceptés les flaques d’eaux qui « tapissent » la voirie pendant la saison des pluies et la poussière pendant les saisons sèches ? Je me suis évité de passer dans les autres quartiers populaires et populeux à l’instar du faubourg d’Ain El Beidha et autres…Alors là, c’est une autre paire de manches… Si ce n’est pas les véhicules qui y circulent visiblement, l’on pourrait jurer que l’on n’a pas encore rejoint le vingtième siècle. La Senia est une des plus riches communes du pays. Elle aura donc besoin d’apprécier cette richesse, se reflétant sur la «bonhomie» son paysage urbain …Et….et, c’est tout.
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LE VILLAGE
Point de Vue: La Senia poussiéreuse
alkaderdz62@yahoo.fr
L'immeuble SELVA
L'école de garçons
Derrière Ecole de garcon
derrière ecole de garcon
Ecole de fille
Ecole de garçons
Ecole de filles
L'Escale Bar et le Cinéma
La rue principale en venant d'Oran
Le presbitère
La rue Principale au niveau de chez CORTES et RODENAS
La place de la Mairie
La place de l'église avec à gauche et à droite les 2 Kiosque Bernad et Margarita
Le Tramway qui traverse le village au niveau du presbitère
Le village nègre à gauche le Marché
Place de la Mairie
Station du tramway au niveau de l'épicerie Emelie
A gauche la maison AZORIN au fond l'immeuble SELVA
Rue principale,Avenue Guynemar,le Tramway à droite la maison surelevée exMaison RODENAS
Bar Cortes
devat la maison du curé et la cave des Lubrano
à droite en jaune la maison Azorin
Arret devant la maison du curé
Les travaux du tramway devant la maison Azorin
Bar ABADIE et au fond le kiosque Bernad et la mosquée (photo 2013)
Le Stade
Pour agrandir les photos cliquer dessus
l'hydraulique
lhydraulique à proximité de la gare de La Sénia
au premier plan l'ancienne gare et vers la passerelle la nouvelle
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Commentaires
2Jean Paul VOGLIMACCIMercredi 15 Avril 2015 à 12:073Jan PietLundi 16 Janvier 2017 à 12:20Militaire appelé à la 79ème CRDI avenue de Sidi Chami en 1962 (mars à novembre) j'allais souvent chercher du matériel avec mon collègue (appelé également) à l'ERM de La Sénia. Nous avions l'habitude de nous arréter au bar-tabac etc. juste avant l'église en garant le camion sur la place. La patronne nous connaissait un peu et un jour, fin juin, elle me demanda de prendre un couple avec un enfant (une fille de 6/7 ans si je m'en souviens: ils avaient manqué le bus et souhaitaient embarquer à l'aéroport au plus tôt. Ils ne devaient pas être riches et avait pour bagage une valise et peut-être un sac. Je les ai embarqué dans la benne découverte de L'U23, et en route vers l'aéroport, sans ordre de mission comme d'habitude, ni laisser passer... Arrivant au poste de contrôle, le garde mobile m'interpelle, je lui dis sans descendre "j'amène des civils à l' embarquement". Il lève la barrière après un coup d'oeil à l'arrière et me fais passer! Nous étions en tenue approximative, en sandales, et quand on connaît leur rigorisme, je me dis que nous avions beaucoup de chance! J'ai fait le tour du parcking, déposé cette petite famille éperdue. Le père m'a tendu un pourboire que j'ai refusé, bien sûr en lui disant qu'il en aurait bien besoin en arrivant. J'ai 76 ans et je revois la scène comme si c'était hier.
Habitant Dunkerque, j'ai du me réfugier avec mes parents sous les bombardements, à la campagne, dans une charrette à bras:J'avais 4 ans...
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Jean Paul VOGLIMACCIMardi 17 Janvier 2017 à 17:37
Tout d'abord merci pour votre visite sur le site de La Sénia.
"UN GRAND MERCI" également pour le service rendu à cette famille. Vous avez certainement pris un risque car n'ayant pas d'ordre des mission et avec des gardes mobiles pas très commode à cette période ?
Je ne sais pas de qui il s'agit mais s'il était du village je les connais très certainement.
A ce moment je n'étais pas sur place mais en Alsace faire mon service militaire. Je connais très bien l' ERM car j'habitais la gare juste à coté du dépôt et régulièrement arrivaient des trains complets de véhicules militaires HS ou accidentés. Pratiquement tous les dimanches des soldats du contingent de l'ERM venaient manger en notre compagnie ce qui leur permettait de voir le temps un peu moins long. En période de guerre je crois que vous avez du passer quelques moments difficiles comme nous a à cette époque.
UN GRAND MERCI
Jean Paul VOGLIMACCI
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4Lydia CARA SCOTTOMardi 17 Janvier 2017 à 19:30Bonsoir
je crois avoir reconnu la maison de mes grands parents mais je ne suis pas sure.
Je suis la fille de CARA Françis
j'étais petite quand j'ai quitté.
Amicalement
Lydia
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Jean Paul VOGLIMACCIMardi 17 Janvier 2017 à 20:41
Effectivement on aperçoit la maison CARA en chantier
JP
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5Georgette et JeannotMardi 17 Janvier 2017 à 20:49Merci de nous avoir fait visité notr sénia tant regretté avec beaucoup d'émotion merci à vous sans oublier jean paul bien sur georgette et Jeannot dédios
6HerminieMercredi 18 Janvier 2017 à 08:24
On gardera toujours dans notre souvenir la beauté de notre village. Une bonne année à tous.
Herminie (Bastida)7christopheMercredi 18 Janvier 2017 à 13:38Je suis retourné en nov 2006 parceque je voulais revoir mon village , bien mal m,en a pris rien a voir de notre joli village et d.oran et ses belles plages
je n.y retournerai plus8Françoise WAGNERMercredi 18 Janvier 2017 à 14:47Que d'émotions en voyant cet article, dommage que l'on ne reconnaisse pas notre village La Sènia d'antan. Cela met de la tristesse dans nos coeurs.
Merci à toi Jean-Paul pour ce sublime travail.
Reine Françoise WAGNER
9Reymond Foillot jacqMercredi 18 Janvier 2017 à 19:12Merci pour ces photos mais comme c'est devenu moche moi aussi sans regret de n'y être pas retourne (j'ai eu comme un haut le coeur !! C'est vraiment dommage gardons nos beaux souvenirs dans nos cœurs amitiés à tous les Senialais Jacqueline Foillot Reymond10christiane belzuncesVendredi 20 Janvier 2017 à 09:09Le village nègre là où est le gars avec le pull bleu el voiture qui tourne juste en coin face au marché était la maison où nous habitions, à coté le portail marron était la chambre des parents de Jean Marie CARA...
11NOGUERA RobertSamedi 21 Janvier 2017 à 21:02bien sur je revoie les photos prises par Maïte mon épouse mais que c'est triste de revoir notre village
ainsi mais que faire ? plus de 54 ans sont passer mais nous nous avons dans la tête le plus beau village du monde
Bises à tous et toutes
Maïte et Robert NOGUERA
12Claudine G.AVendredi 27 Janvier 2017 à 15:25Bonjour
Etes-vous le Jean-Paul Voglimacci avec lequel on allait parfois pêcher à Arzew le dmanche
avec Pierre et Colette ?
J'ai fait du cheval à la Sénia avec une amie qui était championne, je montais Jeunet et elle Ramoun.
Salut Jean-Paul, qui que vous soyez.
Salut à tous !
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VOGLIMACCI JPVendredi 27 Janvier 2017 à 17:18
Non ce n'est pas moi.
Je suppose qu'il s'agit du fils d'un cousin à mon père qui habitait Oran et avait le garage Panhard à St Eugene.
Je crois qu'ils sont dans la région de BRIVE
Amitiés PN
Jean Paul
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ericVendredi 15 Février 2019 à 13:45
bonjour je suis eric Voglimacci un des 2 fils de Pierre et Colette , Jean Paul est mon oncle.
Je vous ai trouvé en faisant des recherhes pour trouver l adresse du garage panhard de saint eugene quappartenait a mon grand père. Je prevois d aller en Algerie dans un futur + ou - proche et souhaiterait avoir des renseignements sur saint eugene et canastel ou habitaient mes parents . Mon père Pierre est decédé en mars 2015 et ma mère ne se souvient plus trés bien. Si quelque un a des renseignements merci de me les communiquer a l adrsse mail suivante : famille.voglimacci@wanadoo.fr
cordialement
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Toujours aussi émouvant ces photos ,je me lasse pas de les regarder ,il manque Clair Soleil toutes ces villas c'est là que nous vivions avec mes parents .